Eglise Saint-Vincent

 

La nouvelle église Saint-Vincent a été construite en 1930. Les plans ont été dessinés par l'architecte Robert Toussaint. Son fils, également architecte, Jean-Marie Toussaint, a collaboré à l’aménagement  de  la CHAPELLE D’HIVER dans l’église.

Jean-Marie Toussaint, né le 13 mai 1931 à Liège, y est décédé le 29 novembre 2011, à l'âge de 80 ans. Il est décédé après avoir été fauché (avec son épouse Marthe) rue de Fétinne (plus ou moins en face de la maison paroissiale), par un véhicule qui a pris la fuite et n’a jamais été identifié....

 

L’église et le pont de Fétinne.

Il existe une église à Fétinne depuis le XIème siècle. Elle est consacrée à Saint Vincent diacre.

L'édifice actuel date de 1930 ; ses principales caractéristiques sont sa structure en béton armé et son dôme cuivré.

                             

L'église Saint-Vincent dans les années 1950

Cette photo aérienne (2006) est l'œuvre de GlobalView.

 

L'église Saint-Vincent vers 1900.

À cette époque, l'église se trouve au bord d'un bras de l'Ourthe appelé le Fourchu-Fossé. Quelques marches de pierre amènent le promeneur à la barque du passeur, qui, pour quelques centimes, le transporte sur l'autre rive, sur l'Île des Aguesses.

L'église Saint-Vincent en mars 2007

Ce bras de l'Ourthe, comme d'autres en ces parages, a été asséché au tout début du XXème siècle. Le Fourchu-Fossé est devenu le boulevard Emile de Laveleye.

 

L'église Saint-Vincent et le passage d'eau avant 1902. L'église Saint-Vincent en avril 2007.

 

Le passage d'eau de Fétinne avant 1902. Eh oui !

 

L'église Saint-Vincent et le pont de Fétinne vers 1950. En mars 2007.

 

Le monument Zénobe Gramme et l'église de Fétinne à la fin des années 1930 (carte postale colorisée). En avril 2007 (l'église est dissimulée par les arbres).
   

 

Les fondations des piles en avril 1902 Le pont de Fragnée 105 ans plus tard.
   

 

Les bases des piles fin 1902. A l'arrière-plan : l'église Saint-Vincent de l'époque. Le pont de Fragnée en avril 2007.
   

 

En 1903, l'édification de la partie métallique est confiée à l'usine Cockerill. En avril 2007.
   

 

La pose officielle de la première pierre de la façade des halls d'exposition (1903). On distingue, dans le fond à droite, l'église Saint-Vincent de l'époque.  Le même endroit un siècle plus tard.
   

 

 

Le 8 septembre 44, un Sherman de la 3e blindée photographié devant l'Eglise St Vincent en face du pont de Fétinne à Liège
http://www.cegesoma.be/pls/opac/plsp.getplsdoc?rn=29627&cn=51&lan=N&htdoc=general/opac.htm
Images du site INTERNET de Mr. Warzee: http://users.belgacom.net/cwarzee/index.htm  http://liege-photos.skynetblogs.be/post/4710330/a-linterieur-du-dome-de-leglise-saintvincent

 

 

Rectification du cours de l’Ourthe 1900-1905

 

 Exposition universelle de 1905 du 27 avril au 6 novembre 1905

Le site de l'Exposition s'étendait sur une surface totale de 66 ha, dont 33 aux Vennes, 10 au parc de la Boverie, 4 à Fragnée et 19 à Cointe. Les halls de l'Industrie et du Commerce occupaient 65 000 m², le hall international des machines 30 000 m², et l'ensemble des espaces ouverts plus de 130 000 m².

Les pavillons spéciaux ou d'expositions isolées y étaient nombreux, tels l'important quartier du Vieux-Liège, le palais des Beaux-Arts (le seul qui subsiste aujourd'hui), les palais de la dentelle, des travaux de la femme, de l'Art ancien de la ville de Liège, de la Tunisie, de l'Algérie, des colonies africaines et asiatiques, de l'État indépendant du Congo, de la Bulgarie, de la Roumanie, du Canada, de la Norvège, de la Serbie et du Monténégro.

 

Au total, 38 pays étrangers étaient présents à l'Exposition, représentant avec la section belge, quelques 16 000 exposants.

Algérie, Allemagne (10 000 m²), Angleterre (1 300 m²), Autriche (1 000 m²), Belgique (45 000 m²), Bosnie, Bulgarie, Canada (1 350 m²), Chine (825 m²), Congo, Etats-Unis d'Amérique (1 900 m²), France (30 000 m²), Grand-duché de Luxembourg, Grèce, Hollande (875 m²), Hongrie (500 m²), Italie (1 300 m²), Japon (1 800 m²), Maroc, Monténégro, Norvège, Perse, République Dominicaine, Roumanie, Russie (1 450 m²), Serbie, Suède (700 m²), Suisse (1 300 m²), Turquie (400 m²), Tunisie.


  
   

 

Il y avait aussi une section internationale dans laquelle étaient représentés le Brésil, Cuba, l'Égypte, l'Espagne, l'Indochine, le Mexique, le Portugal, la République Dominicaine et l'Uruguay.

Outre les 45 000 m² mentionnés ci-dessus, la Belgique comprenait une série de pavillons spéciaux érigés dans les jardins.


  
   

 

Du site de l'exposition, seul le palais des Beaux-Arts a été conservé (actuel musée de l'art moderne et de l'art contemporain). Ce palais de style Louis XVI, a été conçu par les architectes Soubre et Hasse.

L'exposition de 1905 a été l'occasion, pour la ville de Liège, d'entreprendre et de conduire à bonne fin d'importants travaux d'aménagement : construction des ponts de Fragnée, de Fétinne, des Vennes et Mativa ; rectification du cours inférieur de l'Ourthe ; construction de la gare du Palais, création d'avenues ; établissement de nouvelles voies de tramways ; mise en valeur de vastes terrains ; élargissement de la rue Pont d'Avroy, etc.

Le pont Mativa – ou pont Hennebique, du nom de l'ingénieur français – est une passerelle en béton armé, d'une dizaine de mètres de largeur, destinée aux piétons. Durant l'exposition, le pont permettait aux visiteurs de passer du quartier des palais, installé dans le parc de la Boverie, à la plaine des Vennes transformée en quartier des halls et des jardins.